Dans la marge
Ça gigote. Double clic sur l’enfance. Même là, il faut une marge.
Du paradoxe d'avoir un blog
“Ce sont ces lettres, dont aucune n’a été envoyée, qui m’importent. Je dois avoir écrit au cours de ces cinq années environ dix mille lettres, pour moi seule, où il y avait tout.″ (Ingeborg Bachmann, Malina)
Je dois bien arriver à faire quelque chose de cet endroit, ici, entre le personnel et l’inconnu, accoster un nouveau territoire. Sans mélancolie – facile à dire – sans ce corps devenu encombrant. Du personnel, sans penser à la fréquentation de ce blog, sans penser à rien, en suspens. Sans exercice de style. Du voyage rapide alors. Comment faire ?
Mes tribus
Elles font le lien, elles m'obligent. Elles me rappellent la terre rouge, la puissance du chaman. Elles m'accueillent. Au moins trois jours d'hospitalité.
Elles surgissent, et c'en est fini, sous les doigts, de l'inconnu. Rituel pour des jours et des nuits.
Zou ! Il me faut une vitrine !
Des mots, de l'espace ! Emballé, le blog... Des routes, des pentes douces, de l'abandon... Une absence, forcément. Et puis des images... Huit à dix lignes de présentation. Beaucoup. Sur le mode poétique, ou alors mon point de vue sur la littérature. Rien. Silence. Toujours cette idée d'un espace à parcourir à l'intérieur du blog. Un au-delà du miroir.
Est-ce seulement possible ?